J’ai toujours été convaincue qu’au plus profond de nous-mêmes, nous savons qui Nous Sommes réellement, nous le pressentons…
Mais au moment de notre venue sur terre, notre âme s’incarne dans la matière, dans un corps physique, et également dans un espace-temps limité. Nous entrons à ce moment-là dans ce que les textes sacrés appellent le monde l’exil, ou la chute, c’est-à-dire un monde dans lequel nous perdons le contact avec notre Essence, où nous oublions que nous sommes avant tout des Êtres de Lumière, et donc un monde dans lequel nous expérimentons la souffrance.
« « Souvenez-vous, semblent nous dire tous les grands Textes Sacrés, avant que le corps ne prenne tout le pouvoir, il existait une autre humanité, passionnée par la vie de l’esprit, par la vie intérieure… » Ne nous racontent-ils pas ainsi des états de conscience qui ont précédé notre naissance et que notre corps, alors en formation, a bien connus ? D’où proviendrait sinon l’intérêt de l’homme pour la spiritualité ? N’a-t-il pas fallu d’abord qu’il perde « quelque chose » pour avoir envie de le retrouver ? Cherche-t-on ses clés si on ne sait pas qu’on les a perdues ? » », extrait du livre « L’accompagnement à la naissance », de Bernard Montaud.
Par ailleurs, la société dans laquelle nous vivons ne nous aide pas à faire ce retournement vers nous-mêmes et à redécouvrir qui Nous Sommes réellement. Au contraire, elle formate complètement l’être humain et l’emprisonne dans un moule de paraître, de bourrage de crâne, dans un monde où l’ego tient une place bien plus grande que l’Être.
La plupart de nos parents étant eux-mêmes dans l’ignorance, l’éducation que nous recevons est aussi souvent très étroite et ne nous révèle qu’une part infime d’une réalité bien plus grande. Et petit à petit, l’enfant s’adapte au monde, à ses parents, il se perd, il oublie qu’il est un Être de Lumière et il devient un pantin comme tant d’autres. Il n’est plus pleinement dans l’ouverture et dans la vie, mais dans une forme de survie. Trop peu de parents sont capables d’élever correctement et en conscience leur enfant…
Tout d’abord, beaucoup conçoivent un enfant pour eux-mêmes, pour combler un vide en eux, pour combler certains manques ou encore pour répondre à une sorte de pression de la société. N’est-il pas égoïste de concevoir un enfant pour soi-même ? Et même si l’enfant nous apporte énormément d’amour, même s’il nous ouvre à cette dimension d’amour illimité et inconditionnel, même s’il nous permet de grandir, ne devrions-nous pas concevoir un enfant d’abord et avant tout pour lui-même ? Pour lui permettre de grandir en tant que Je Suis, pour lui donner des ailes, pour lui donner la confiance en lui, l’amour de lui-même, lui donner les outils pour qu’il puisse se libérer de tous les masques, écrans et artifices qui recouvrent son Être comme une chape opaque, et pour ensuite lui permettre de manifester dans le monde qui Il Est vraiment ?
N’oublions pas que l’âme de l’enfant choisit ses parents au moment où il s’incarne. Elle se dirige tout naturellement vers des parents qui émettent des vibrations en résonance avec les siennes, vers des parents qui le pousseront à grandir (parfois même à leur insu), vers des parents qui pourront lui offrir les outils dont il aura besoin pour se réaliser. Il existe d’ailleurs très souvent un lien karmique entre l’enfant et ses parents.
Petite remarque : il en est de même pour un enfant adopté. Il attire à lui des parents adoptifs qui entrent en résonance avec les vibrations qu’il émet.
Concevoir un enfant pour lui-même paraît si peu de choses, et pourtant je constate que c’est si rare! Avant de donner la vie, ne serait-il pas nécessaire que les futurs parents se libèrent un maximum de leurs souffrances, blessures et mémoires? La majorité des parents transmettent à leur enfant leurs propres parts inaccomplies, ils se sont perdus quelque part en route et ils poussent leur enfant, implicitement et parce qu’ils n’ont pas fait ce retour vers eux-mêmes, à s’éloigner lui aussi de lui-même.
Or, l’être humain d’aujourd’hui est appelé à sortir de son ignorance de toute urgence et à se libérer ; c’est pour lui une question de vie ou de mort. Preuve en est par toutes les maladies et souffrances qui ne font que se multiplier dans le monde. Heureusement des prises de consciences émergent un peu partout, les mentalités évoluent progressivement et certaines personnes commencent à vouloir donner la vie de manière plus responsable.
Je n’écris évidemment pas cet article dans le but de culpabiliser ceux qui ont été parents avant d’avoir fait ce retournement vers eux-mêmes. Les enfants déjà nés (nous compris) ont choisi de s’incarner auprès de parents qui n’avaient pas encore fait ce chemin. Si j’écris cet article, c’est surtout pour responsabiliser les futurs parents et leur faire comprendre qu’en se libérant d’une grande partie de leurs parts d’ombre avant de donner naissance à un enfant, ils permettront à des âmes plus éveillées de s’incarner en leur sein et cela contribuera à faire bouger plus rapidement le monde dans lequel nous sommes, vers plus d’amour et de paix.
« Des âmes élevées demandent actuellement à s’incarner […]. Pour cela elles ont besoin de parents qui possèdent un taux vibratoire et une conscience de lumière suffisamment élevés au moment de la conception, pour pouvoir descendre dans un corps qui leur corresponde vibratoirement. […] Pour que les corps physiques retrouvent leur hérédité divine, leur conception et leur gestation demandent une grande réceptivité à la Lumière de la part de ses parents », extrait du livre « Rencontres avec la Splendeur », de Marie Elia.
Le monde vers lequel nous évoluons a besoin de personnes solides, lumineuses et plus conscientes. Il n’est plus temps d’hésiter si nous voulons qu’il évolue vers plus d’amour. Il est donc primordial de ne plus transmettre autant de lourdeur et de souffrance à nos enfants. Car nous aurons de plus en plus besoin de personnes capables de manifester leur lumière dès le plus jeune âge.
Livres que je vous conseille:
- « L’accompagnement de la naissance », de Bernard Montaud, éditions EDIT’AS.
Ce livre apporte un regard très différent car il aborde le sujet de la grossesse et de la naissance du point de vue de l’enfant: son état de conscience, ses perceptions, l’initiation qu’il vit au travers de différentes étapes…
- « Les neuf marches – Un regard spirituel sur la grossesse et la naissance », de Daniel Meurois et Anne Givaudan, éditions Poche.
Pour vous donner une meilleure idée du contenu de ce livre, je vous retranscris une partie de ce qui est écrit au dos de la couverture: « Un regard neuf et spirituel nous est ici proposé sur la vie dans le ventre maternel et l’accouchement, et sur les raisons de notre présence sur Terre. D’une écriture simple et directe, le livre, par son originalité et la somme d’informations qu’il offre, parlera sans nul doute non seulement à ceux qui s’apprêtent à donner naissance à un enfant mais aussi à tous ceux pour qui la vie est une source d’émerveillement ».